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Pendant une crise, l’élève n’est pas conscient de ses actes. Il peut être violent, il semble hors de lui. Ses facultés à raisonner sont empêchées par un débordement d’affects qu’il ne maîtrise plus.
En cas de crises répétées, informer l’IEN.
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Avant la crise, les signes précurseursFiches à télécharger : |
En apprenant à connaître l’élève et ses réactions à l’environnement scolaire
- ses relations aux autres élèves et aux adultes.
- sa peur de l’inconnu, des apprentissages.
- les contextes ou situations propices au déclenchement de la crise.
- les facteurs aggravant ses difficultés de comportement.
Organiser, en équipe d’école, un protocole de gestion de crise. L’ensemble des membres de l’équipe d’adulte doit être investi (enseignants, direction, RASED).
Il prévoit :
- Qui prend en charge l’élève ?
- Comment le prend-il en charge ?
- Comment prévient-on cette personne ?
- Que fait-on avec les autres élèves ?
- Quel est le rôle des autres adultes AVS, ATSEM…?
- Faut-il mettre en place une chaîne téléphonique ?
- Un lieu aménagé investi par l’élève afin qu’il puisse « décharger » sans danger (pour lui et pour les autres).
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Gérer la crise |
Ne pas banaliser la violence.
Ne pas la nier : ne pas faire comme si on n’avait ni vu ni entendu.
Dans tous les cas, ne jamais rester seul.
Rester maître de soi
- essayer de rester le plus calme possible.
- masquer son angoisse ou sa peur.
- adopter une posture d’empathie : voix douce, même hauteur.
- éviter la contention physique, sauf si l’élève tente d’atteindre à son intégrité ou à celle des autres. Le contact physique peut augmenter la crise.
L’observation de l’élève permet de définir la posture la plus adéquate de l’adulte accompagnant.
Isoler l’enfant en crise selon le protocole prévu
Si nécessaire : appeler le 15 et les parents (blessure, état de crise qui dure).
Avec l’élève, lorsque le calme est revenu : l’écouter, le détourner sur un vécu positif, le remettre en projet immédiat.
Préserver les autres élèves
- leur permettre de mettre des mots, sans stigmatiser la personne, mais en parlant des faits, du comment plus que du pourquoi.
- décharger le stress par une activité propice.
- prendre le temps du retour aux apprentissages.
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Après la crise |
Le retour en classe de l’élève
L’accueillir sans stigmatisation, en l’accompagnant pour qu’il comprenne rapidement le déroulement du cours.
Le lien
- Communiquer avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la scolarisation de l’élève et avertir la famille sur ce qui s’est passé.
- Prendre note de ce qui s’est passé dans le cahier d’observation.
Évaluer les conséquences de la crise pour en limiter l’impact (sur soi, sur l’élève, sur le groupe…) : prendre de la distance.
En différé
Permettre à chacun de mettre des mots sur les événements.